Rien, désormais, dont je m’éprenne ;
Serait-ce l’âme qui s'est blanchie ?
Sépulcre en Nuit souveraine
Je suis un roi sans monarchie.
Je cède au Règne des femmes
Le sceptre de ma frénésie
Et me veut seul ce dictame,
D'être de leur joug dessaisi.
Déjà ma flamme se suffoque
Mourrai-je donc indifférent ?
J'ôte sans regret la défroque
Du vieil amant au cœur errant.
Adieu ! déesse au cou de cygne
Au cou de beaucoup de baisers,
Autour duquel luisait l'insigne
De ma passion inapaisée :
Rivière d'étoiles d’onyx
Tombées de la Lyre et du Cygne
Dessus votre gorge de nixe
Nymphe volage au cœur de cygne
Grandeur de l'Islam 












timy –
Je pense sincèrement qu’il n’y a pas à s’inquiéter concernant le sort de la poésie dans l’avenir. La poésie est éternelle car elle repose sur tout ce qui nous est impossible à comprendre et qui, par définition, est beau. Certes, peu de gens en lisent, peu de gens en écrivent (je m’y essaye et, à 16 ans, on me considère comme marginal et à vrai dire, malheureusement, ce n’est pas faux), mais tant qu’il restera des gens pour la percevoir, dans nos gestes, nos ressentis, nos pleurs, nos éclats de rire et j’en passe, elle subsistera et ce, encore et toujours plus forte. Vive la poésie. Amen.
De la part d’un athée de 16 piges marginal, et qui le revendique !
cpaquis –
J’ai entre les mains les poèmes de Félix.
Il trouvera sa place à raison aux cotés de ces autres poètes, morts, ceux-là, que j’affectionne tant.
Je ne sais pas quel est le sort de la poésie au XIXe siècle. Je ne sais pas qui en lit, ni même si simplement on en lit encore vraiment.
Ce que je sais, c’est que Félix donne une fierté aux poètes morts d’avoir été un jour vivant et rendra honteux ceux qui se considèrent comme tels auprès d’un public de jeunes filles, l’orgueil flattée de disque d’or dont le seul mérite est d’exister dans l’appareil médiatico-commercial.
Merci Félix.